Le blabla d'Hama

Parce que… ♫ « Les histoires d’amour finissent mal, en général. » ♪

Rare sont ceux qui ne se sont jamais fait larguer. Et le plus souvent, les ruptures, elles ne se passent pas de la meilleure manière.

Dans les films, les livres, le monde people, on nous fait croire que la rupture parfaite existe. Vous savez, celle dans laquelle chacun réalise que l’on ne s’aime plus et où l’on décide de rester amis, sans cris, sans larmes, sans regrets, sans rien. Mais c’est faux [On nous prend pour des idiots naïfs hein !]. En vrai, la rupture d’un commun accord, ça n’existe pas : il y en a toujours un qui est plus d’accord que l’autre.
Et c’est jamais une partie de plaisir. Surtout pour celui qui se fait larguer.

L’idée m’est venue dernièrement, lors d’une discussion avec une amie. Si on parlait des pires manières de se faire larguer ?

La fuite

La plus simple, la plus lâche, la plus pire. *Disparition*
Votre chéri(e) s’est tiré(e), au sens littéral du terme. Sans rien dire. Inquiétudes vaines et inutiles de la part du « largué » qui apprendra plus tard de la part des amis du disparu qu’il ne reviendra jamais. « Bah oui, il ne savait pas comment te le dire ! »

Le SMS
Pourquoi s’embêter à le faire en face quand on peut se contenter d’envoyer un SMS ou d’un mail ? Dire en face à quelqu’un qu’on a aimé que c’est fini, lui faire de la peine ─ voire lui briser le cœur ─ et éventuellement même le voir pleurer, c’est pas super agréable.
Et à l’ère des réseaux sociaux et des nouvelles technologies, il est même possible de faire dans l’originalité : le mur Facebook du/de la concerné(e), son propre statut Facebook…
Et puis de toute façon, le résultat est le même non ? La rupture. Et pas de scène douloureuse en prime. Quoi, c’est lâche ?

Pré-cadeau/événement
La veille de votre anniversaire, les réveillons de Noël et du Nouvel An, la Saint-Valentin, la veille d’un enterrement. « J’ai peur que ça devienne sérieux. », « J’ai pas envie de le passer avec toi. », « Je veux pas t’acheter de cadeau. »… Blabla. Des raisons, il en faut pour tous les goûts.

Switcher les rôles
Pour ne pas passer pour le monstre, ne pas culpabiliser ou ne pas devoir prendre son courage à deux mains pour annoncer la nouvelle, il suffit de devenir la victime. La personne qu’on quitte.
Rien de plus simple, des petites astuces : 1) Être désagréable. 2) Tirer la gueule sans arrêt. 3) Critiquer. 4) Faire des scènes de jalousie. 5) Prendre l’air malheureux. Tout ça à l’excès ─ tout en restant crédible. Rendre la vie impossible à votre futur(e)-ex quoi ! Et finalement le « largué » devient le « largueur ».

Switcher les rôles V2
Ça y est, votre ex l’a dit. C’est prononcé. C’est fini. Choc. Il/elle se met à pleurer. Pleurer toutes les larmes de son corps. Incapable de parler. Hoquets. Vous vous sentez mal. Vous venez de vous faire larguer et en plus, vous avez l’impression de devoir le/la consoler. C’est vous le monstre qui lui fait de la peine. Mais c’est lui qui vient de vous quitter.

Le blabla psychanalytique
La rupture est annoncée suivie de la raison ─ ou plutôt des multiples raisons ─ de celle-ci. Analyse de votre comportement. De vos manies. Insupportables paraît-il. De votre caractère. De votre mode de vie. De votre look. Tout est épluché. Vous êtes certainement le/la coupable finalement.
C’est fatigant, crevant, vous êtes vidé. Et déprimé. « Chocolat où es-tu ? »

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