
Il paraît que la galette, ça se savoure. Bon, depuis une semaine, j’ai plus tendance à m’en goinfrer qu’autre chose.
Cette délicieuse et généreuse couche de frangipane bien au chaud entre les deux couches de pâte feuilletée. Rien que d’y penser, j’en ai l’eau à la bouche ! D’une vraie galette. Chaude, croustillante. Pas les galettes à base de compotes de pommes, de fruits rouges ou de pâte au chocolat. Beurk. Celles-ci sont bannies.
Et la fève alors ? C’est bien simple, je ne l’ai jamais. Je ne vais pas m’en plaindre, j’ai tendance à dire que celui qui a la fève perd un peu de frangipane, et que du coup, il est perdant dans l’histoire.
Enfin jamais… Sauf quand j’étais gosse bizarrement. La fameuse tradition du plus jeune enfant de la famille qui passe sous la table pour désigner les parts de chaque personne. J’étais pas la plus jeune, mais on y allait à deux, avec mon frère. Comme ça, pas de jaloux.
Et pour qu’il n’y ait pas de jaloux, je soupçonne mes parents de tricher et de nous donner la fève, à mon frère et moi, de temps en temps. De toute façon, c’est assez simple puisque ─ allez savoir pourquoi ─ la fève se trouve toujours sur le chemin du couteau.
Une fois la fève trouvée, il ne reste plus qu’à se coiffer de la magnifique couronne en carton, et… de désigner son roi ou sa reine.
Pour la petite histoire, la tradition voulait, dans les Saturnales de la Rome Antique ─ fêtes païennes célébrées début janvier ─ [Merci Wikipedia !], que les rôles entre maîtres et esclaves soient inversés le temps d’un jour. Ces derniers devenaient ainsi les « rois d’un jour ».
Bon, ça m’a donné faim !